Mirrorage, mon beau Mirrorage

L’autre soir, j’étais restée sur France 3 après avoir regardé une partie de Des Racines et des ailes (sur le patrimoine, superbe soit dit-en passant), coupé le son pour regarder les derniers épisodes de 902010 sur M6 Replay (bah quoi), je remets le son à la fin de ce forfait ^^ prête à changer de chaîne immédiatement (parce qu’en vrai France 3 c’est rare que je m’arrête dessus bien longtemps) – mais un son aérien et puissant m’a fait changer d’avis…

C’est la fin de Ce soir ou jamais (du 26/01/11 donc), le live* de ce soir là vient de me faire battre mon petit coeur, me faire voyager, me faire découvrir un son ensorcelant. Une sorte de Bjork moins torturée, à la voix à la fois éthérée et fêlée, accompagnée de sons presque tribaux parfois, mystiques, magiques… Je regarde cette silhouette colorée à la jupe extravagante (je veux la même), et savoure chaque note jusqu’à la fin espérant qu’on cite le nom.
Banco! Glasser, voici le nom responsable de mon enchantement tardif.

Le lendemain matin, je me dépêche de chercher Glasser sur Deezer, 2 albums, j’écoute.
Mouarf, je n’aime finalement pas tout, même pas grand chose, mais à l’arrivée du morceau qui m’avait valu ce coup de coeur la veille, à nouveau la magie s’installe. Mirrorage me fait passer de l’autre côté…

Joli clip n’est-il pas? Impossible de bloguer directement la vidéo du live qui est encore meilleure niveau intensité vocale, émotions, mais elle est ici.
J’ai aussi beaucoup aimé Tremel, du même album Ring – dont les autres titres me charment largement moins mais peut-être que vous vous aimerez.

En bref, Glasser c’est le travail d’une seule personne, Cameron Mesirow, américaine, qui fait donc les voix et instruments, mélange tout ça pour en faire un son électro-pop dont l’instrument central est la voix.

Et puisqu’on parle de voix, on chante?

Paroles de Mirrorage (source Sweet Lyrics)

We live alone, we live alone,

Ooh-ah ooh-ah ooh-ah ooh-ah…

Unearthed, a great divide, a dark untrusted plane

The self a lonely terrain

With temporary lines

How… can I trust in you?

How… can I trust in you?

Ooh-ah ooh-ah ooh-ah ooh-ah…

I’m stabbing at the air, at nothing

But something pulls me under…

How… can I trust in you?

How… can I trust in you?

Ooh-ah ooh-ah ooh-ah ooh-ah…

A flaw in the flat screen of my mind’s eye

A hot spot in the dark

Mirrorage

How… Can I trust in you

Oooohhhh…

(Hey)

* Ce soir ou jamais, émission quotidienne et en direct, propose des live à chaque fin d’émission. Ce coup de coeur m’a donné envie de regarder de plus près leur sélection musicale. Je n’ai pas compris comment créer sa playlist à partir de leur site comme ils le suggèrent, mais je me suis abonnée au flux RSS ^^

  • vincent

    Bouh, ça me fait ni chaud ni froid. Ca fait penser à du sous-Bjork. Emiliana Torrini, c’est peut-être aussi du sous-bjork, mais c’est génial. Je sais pas. J’ai envie d’écouter du sigur ross.

  • http://www.h2-blog.com/ Anne-Laure

    Ah les goûts et les couleurs, mais merci pour tes conseils je m’en vais écouter ça pour voir!