Le goût à la française, something à la mode

France rime avec élégance…
et oui Monsieur, et avec excellence aussi et c’est pour ces valeurs qu’on s’est retrouvés un soir de début d’été (oui je remonte dans le temps si je veux) à une terrasse du Trocadéro, face à la Tour Eiffel, invités par 1664 pour célébrer le Goût à la Française (d’ailleurs j’dis ça j’dis rien mais me serais jamais douté que la 1664 était une bière française, j’sais pas pourquoi).

Bref, tout ça pour vous raconter que pour être raccord avec la french touch, on a eu droit à un live de SomethingALaMode, aussi appelés SALM, que j’ai découvert ce soir là (oui bah ça va on fait ce qu’on peut).
Au cas où je ne sois pas la dernière à débarquer (ou juste pour mémoire), j’vous raconte.

Ce duo de formation classique (Thomas Roussel au violon et Yannick Grandjean au violoncelle) a décidé un beau jour d’allier leur amour pour les cordes à la musique électro.
De fil en aiguille ils sont réellement devenus super à la mode puisqu’il y a même Karl Lagerfeld dans LE morceau qui les a visiblement fait connaitre.

Pour tout vous dire, j’ai vraiment adoré leur live ce soir là, ayant décidément la fibre classique et aimant voir l’ancien et le moderne se rencontrer avec autant d’intelligence.
Cependant, quand je suis rentrée et que j’ai voulu écouter leur album, je n’ai malheureusement pas retrouvé toute l’énergie et l’inspiration que j’avais pu ressentir dans leur performance scénique, c’est ballot!

Conclusion, j’ai essayé de trouver différentes vidéos qui donnent un peu une idée mais honnêtement il n’y a pas grand chose à ce sujet sur le worl wide web. Rataflut ! (Mais j’en glisse quand même quelques unes après hein).
Ceci m’amène à affirmer qu’il faut absolument voir ces 2 garçons (à l’origine de l’hymne de la techno-parade de 20008 soit dit en passant, bon tremplin visiblement) en LIVE parce que sinon vous passez à côté d’une énorme partie de leur talent.

En effet, les titres d’albums sont sympathiques mais honnêtement au bout d’un moment ça me rase complet parce qu’ils sont presque trop carrés, trop propres, (trop commercial? je sais pas mais pas assez détaché de ce qu’on peut déjà entendre je trouve).
Alors qu’en live, j’étais juste enivrée par ce mélange parfait baroco-electro, pas brouillon mais riche, palpitant, rebondissant,… Une vraie dynamique que j’adorerais pouvoir retrouver chez moi alors siouplé les gars, vous voulez bien faire des albums live diiiiiiiiites. Allez !!!

Un sentiment mitigé donc, un j’aime oui mais cette impression que si au fond l’idée était bonne ils n’ont pas tout à fait envie de jouer leur concept à fond avec le risque de rapidement tomber dans de l’électro « basique » avec des cordes dessus mais ce serait fait avec un synthé ce serait pareil.
Bref j’adorerais que les 2 univers, matériels et immatériels, soient plus à armes égales dans leurs futures compositions. M’enfin, nous verrons.

En attendant, voilà ce que j’ai pu glaner : quelques bout de scènes par-ci par-là et un peu d’interview parce que pourquoi pas ^^.

J’adoooore le chef d’orchestre robot, pas vous?