Delightful Young Victoria

Victoria, les jeunes années d'une reineAhhhhh, décidément, c’est mieux quand c’est moi qui choisit le film ;p . J’ai eu envie d’aller voir Victoria, les jeunes années d’une reine probablement à cause de mon amour pour l’Angleterre mais sûrement aussi à cause de mon côté fille (les belles robes, les beaux décors, les histoires de palais, d’amour…). LUI n’a même pas reculé devant la possible lenteur du film (prêt à récupérer des heures de sommeil) et il a bien fait car il a beaucoup aimé lui aussi.

Ce que je retiendrai de ce film c’est l’étonnante fraîcheur mêlée d’énergie, inhabituelle pour un film historique. La personnalité accordée à la jeune Victoria y est pour beaucoup, le jeu d’Emily Blunt aussi – une question plane au-dessus du plaisir : dans quel mesure est-ce fidèle à l’histoire? Après quelques rapides recherches plus au moins infructueuses pour tenter de clarifier ce fait, j’ai envie de croire à la très belle histoire livrée par le scénariste Julian Fellowes.
Racontant avec délicatesse une histoire avant tout humaine, chose suffisamment rare dans ce type de film pour le souligner, le scénario rythmé ne laisse place à aucun ennui malgré l’absence certaine de toute action. Les évènements s’enchainent naturellement (à travers pourtant de nets sauts dans le temps), tous merveilleusement mis en image et en musique. Si la réalisation reste très « film historique » mises à part de très légères libertés, de la douceur et de la poésie se dégagent de ce film clairement romantique.
Le casting est parfait et le Prince Albert particulièrement bien choisi est très élégant contrairement à Victoria dont j’ai trouvé les robes souvent très peu dignes d’une reine (et même très laides pour certaines).

Mise à part cette déception girly, je ne regrette pas d’avoir déniché les dernières salles projetant Victoria. J’étais tellement agréablement transportée par cette histoire que j’ai été triste de voir que le film se terminait déjà au bout de 1h44min, j’aurais pu continuer encore un bon moment à observer entre autre la très jolie histoire d’amour entre le Prince et sa Reine pour laquelle j’ai réussi à verser quelques petites larmes. J’ai aussi apprécié compléter ma très légère culture de l’histoire anglaise avec quelques anecdotes très intéressantes.
Si je devais faire une comparaison, Marie-Antoinette n’arrive pas à la cheville de Victoria, qui est certes plus humble mais tellement plus intéressant. Cependant, film à réserver à ceux qui aiment le genre.