Wishing with Coraline

J’ai aussi été faire un tour sur les différents trailers qui trainent sur le net et sur leur site oueb.. et véritablement, j’irai voir ce film au ciné lors de sa sortie c’est certain !

Coucou de Mathilde Pellegrini du choeur d’enfants Orféo ! Avec mes amies, nous avons enregistré la bande son du film Coraline et c’est nous que vous pouvez entendre en fond sonore sur le site officiel du film ; j’ai eu la chance d’être choisie comme soliste mais toutes nos voix sont importantes et c’est un vrai bonheur de constater sur le web à quel point la musique plaît à tous ceux qui ont vu le film ! Certains parlent même d’un personnage à part entière ! Bruno Coulais a réalisé là un très beau travail à partir de nos voix, d’une harpe et de 2-3 petites choses qui donnent au film une douceur et une étrangeté envoutantes. Cela complète admirablement la vision de l’auteur et de Selick et je regrette que sur le site officiel du film, il n’y ait rien sur le compositeur. C’est un peu injuste car la bande son est vraiment pour beaucoup dans le succès du film !
Je suis en train de lire une autre nouvelle de Neil Gaiman : l’étrange vie de Nobody Owens et vous savez quoi ? je suis partante pour chanter à nouveau si un film se fait car c’est vraiment une aventure extraordinaire de chercher avec sa voix à faire frissonner, ou rêver, ou sourire ceux qui vous écoutent.
en attendant la sortie du film en juin,je vous invite à lire tout ce qu’écrit Nail Gaiman, c’est vraiment..fantastique ! Et bien sur, je vous en supplie, arrêtez de résumer Bruno Coulais aux Choristes ! En deux ans, on a eu la chance de travailler avec lui pour le film Coraline mais également pour un opéra d’enfants et on a pu constater à quelle vitesse les idées nouvelles tournent dans sa tête. Moi ce que j’aime surtout, c’est sa façon d’utiliser la voix, comme dans sa bande son pour le film « l’enfant qui voulait être un ours ».
Vivement que le film sorte en France et que les critiques français puissent se rendre compte de la richesse et de l’inventivité de son travail. Il y aura peut être une diffusion avec la musique en direct à Nice puisque c’est le berceau du choeur Orféo et là ce sera la méga fiesta avec notre chef de choeur Alain Joutard pour fêter ça !

Auto-promo, non, car on n’a rien à gagner aux recettes que feront le film et tous ses dérivés, cela ne fera pas de nous des stars ! Sur le site web du film, le nom du compositeur n’est même pas mentionné, alors, vous pensez bien que nos noms à nous… Mais un cri du coeur encore un peu emerveillé devant le côté tout à fait incroyable de notre aventure, oui, je le reconnais ! Alors, c’est sur, quand un truc comme ça vous arrive à 12 ans, vous avez envie d’en parler, d’en parler et d’en parler encore ! Au début dailleurs je ne parlais que de moi-moi-MOI… et puis j’ai tenu à parler de mes copines et de notre choeur et puis aussi de l’ensemble de la bande son et surtout de l’écrivain. Bien sur, ce n’est pas vraiment un commentaire sur « ce que je pense de » (d’autant que je ne suis ni critique de cinéma ni critique musical ou littéraire) car je suis trop impliquée émotionnellement pour être objective mais plutôt mes impressions à chaud, depuis l’intérieur de cette aventure.
Maintenant, l’excitation est un peu retombée et j’attend sagement la sortie du film en juin en lisant « le comte Karlstein » de Philipp Pullman ( celui de la croisée des mondes) : il paraît que Sélick a acheté les droits pour en faire son prochain film d’animation…