The Spirit, un film inspiré

J’aime quand ça sort du lot, The Spirit sort du lot. La patte de Franck Miller y est évidemment pour quelque chose. J’avais aimé l’esthétique de Sin City (mais m’étais un peu ennuyée) et avait adoré 300.
Je ne lis pas de BD mais je trouve que les adaptations de ce type apportent vraiment quelque chose au cinéma.

Le premier plan de ce film par exemple est juste délicieux… tout en jeu d’ombres et lumières, angle et composition, un délice. Arrive l’ajout de couleur, brute, très brute, très nette. Ce rouge choque un moment mais on adhère rapidement.
Le film se met en place, une ambiance très polar, détective des années 50. Savoureux.
Un humour barré, décalé, génialement grinçant. Un côté surnaturel, irréel, ce genre de possibles existants parce que la BD permet ces libertés. Des héroïnes sexy aux tenues parfaitement dessinées (sauf la robe de la brune à la fin, très mauvais choix, cheap au possible). Une intrigue bien rythmée, douce mais sans longueurs.

Vous l’aurez compris, j’ai apprécié ce film hyper graphique saupoudré de second degré. A voir, et à écouter jusqu’au bout pour la jolie chanson de générique de fin, Falling in love again, interprétée par Christina Aguilera à peine reconnaissable tant c’est soft.