Les Grecs ont dû mal à acheter du pain et des médicaments

Les Grecs ont dû mal à acheter du pain et des médicaments

Il y avait de belles images après la victoire du Non au référendum en Grèce. Ce non signifie que la Grèce en a marre des mesures d’austérités et on a également la démission du ministre des finances qui semblait trop intransigeant pour les négociations. Mais toutes ces belles images ne valent rien à coté de celle de Giorgos Chatzifotiadis qui illustre l’un des moments historiques de crise financière en Grèce. Giorgos Chatzifotiadis, âgé de 77 ans, a été photographié en train de pleurer sur le perron d’une banque alors qu’il tentait de retirer sa modeste pension de 120 euros de 4 banques différentes. Giorgos Chatzifotiadis a déclaré qu’il voit des gens qui mendient quelques cents pour acheter du pain et je vois de plus en plus de suicides. Je suis quelqu’un de sensible et je ne peux pas voir mon pays dans cette situation. L’Europe et la Grèce ont fait des erreurs et on doit trouver une solution.

Les Grecs sont asphyxiés par la crise financière qui dure depuis des années

Les Grecs sont partagés sur le plan politique et comment négocier avec les européens, mais tout le monde s’accordent à dire que les citoyens ont trop souffert de la crise actuelle. Les mesures d’austérités, qui ont suivis la récession globale de 2008, a détruit le budget des hopitaux et des pensions, et cela a mis en danger la santé de millions de personnes. Pire encore, l’austérité n’a rien fait contre le chomage et 25 % de la population est sans emploi. On ne peut pas dire que les Grecs sont entre le marteau et l’enclume, car ils sont écrasés entre le marteau et l’enclume depuis des années. Alors que le pays est à court de liquidité, les banques qui sont fermés et aucun plan d’aide pour le financement, les citoyens Grecs font face à une pénurie des produits de première nécessité. Les suicides ont augmentés considérablement selon une dernière étude.

Une pénurie possible des produits de première nécessité

Un pharmacien a déclaré au média The Economist qu’il lui restait une semaine d’insuline pour les diabétiques et un médecin d’hopital a déclaré que le centre de santé n’avait plus de traitement contre le cancer et des équipements pour la chirurgie cardiaque. Lundi, les entreprises pharmaceutiques ont annoncés qu’elles continueraient à fournir des médicaments à la Grèce, mais le pays leur doit déjà 1 milliard de dollar. Et à la fin de la semaine, on devra également payer les fonctionnaires et s’il y a un problème, alors cela risque de créer le chaos dans le pays. Mais il n’y a pas de pénurie générale, car de nombreux magasins sont pleins, mais qu’il y a un manque dans les produits de première nécessité. Les citoyens qui ont dit Non au référendum l’ont fait pour avoir un meilleur accord et le fait que ce ne soit pas une puissance étrangère qui dicte leur vie. Des citoyennes comme Julia Kaldeki, une mère de 57 ans, qui admet que la vie des Grecs a décliné, mais qu’elle préfère endurer les risques inconnus de la sortie de la Grèce de l’Europe et de l’Euro. Selon elle, il vaut mieux retourner au Drachme plutôt que d’endurer cette agonie couche par couche. Elle a déclaré : Les vrais changements prennent du temps, mais ça ira tant qu’on restera en bonne santé.

Source