Femme Velib’érée

Rhaaa Cookie Dingler (excusez mais je suis née dans les années 80, v’voyez). De la légèreté, de la simplicité, tout ça…
Parfait pour mon jeu de mot à 2 balles du jour mais au final parfait aussi pour illustrer le nouveau petit bonheur vécu depuis que  j’ai pris un abonnement Velib’.

Oui le système Velib’ va bientôt fêter son 4ème anniversaire, mais figurez-vous que pour l’avoir certes déjà utilisé quelques fois auparavant avec un ticket à la journée, je découvre réellement le potentiel de la chose que depuis que j’ai la carte magique qui me permet une conso vélo presque illimitée.

Les beaux jours arrivant, et ayant désactivé mon pass Navigo ne prenant pas assez les transports pour qu’il soit rentable, j’ai décidé de sauter le pas.
A ce moment là l’abonnement était encore très pénible puisqu’il fallait envoyer son dossier par la poste et attendre désespérément son activation (1 mois je crois >_<). Néanmoins, depuis avril, ce système de location de 2 roues à pédales a rendu mes trajets nettement plus faciles, agréables, bucoliques parfois et sportifs aussi.
Plus de pénibles passages à la borne pour taper son numéro et choisir le vélo, un simple passage de pass et c’est parti. C’est peut-être un détail pour vous (et oui années 80) mais ça change tout.

Depuis, je traverse Paris et sa proche banlieue en long en large et en travers, avec globalement aucun soucis.
Oui il m’est arrivé de partir avec un pneu crevé, heureusement il y avait d’autres vélos dispo, oui les selles sont souvent pas assez serrées, hier j’ai même expérimenté la clé d’antivol inexistante – il faudrait vraiment mettre en place un signalement de vélo défectueux – mais la plupart du temps j’ai pu faire mes trajets sans aucun problème.
Mises à part les quelques rares fois où il m’a fallu tourner pour trouver une place, je suis vraiment emballée par la souplesse de ce moyen de transport qui à la différence d’un scooter ou d’un vélo à soi n’oblige pas à revenir au point de départ.

Tellement convaincue, j’ai fini par réussir à enrôler LUI. Faut dire qu’avec les nouveaux tarifs (1,70€ le ticket à la journée) les 29€ de l’abonnement classique sont très vite rentabilisés – oui on se souhaite de trouver 15 jours de beaux temps dans l’année :p.
En plus, depuis quelques semaines, on peut (enfin) s’abonner par internet, et si on va chercher les cartes Velib’ Express activables (disponibles à la Mairie du 1er et prochainement dans d’autres points partenaires), c’est même quasi immédiat.

Nous roulons depuis heureux, avec nos petites techniques.
Afin de ne pas dépasser les 30 minutes par trajet, on met un chrono de 20 ou 25 minutes via la super montre de LUI ou une application minuteur (la minuterie intégrée de l’appli Veloid – et d’ailleurs à quand une appli officielle Velib’ sur Android, ahumm – étant devenue capricieuse quand mon tel se met en veille, va comprendre). A noter que si on n’a pas fini le trajet, j’ai compté qu’il est nécessaire d’attendre 3 minutes pour reprendre un vélo (ça va c’est pas bien long, de quoi reprendre son souffle).
Pour éviter de perdre ou se faire arracher ce qu’il y a dans le panier, j’ai pour ma part développé la technique de l’enroulage de l’antivol dans les anses des sacs et de la grille du panier – mais les sacs avec des mousquetons sont aussi pratiques :p.
J’essaie de trouver les quelques rares stations V+ afin de gagner des minutes bonus pour éviter de payer quand on déborde légèrement (ça m’ai déjà arrivé, 1€, ça va). Dommage que celles-ci ne soient pas indiquées dans l’appli que j’utilise d’ailleurs. Ce serait aussi chouette de pouvoir avoir les détails de son compte Velib’ (stations préférées, crédits), si quelqu’un connait une appli qui fait ça sur Android je prends!

J’ai aussi toujours un « poncho de pluie » dans mon sac, parce que même sous quelques gouttes c’est pas désagréable du tout. Je songe aussi à acheter les brassards disponibles dans la gamme d’accessoires Velib’ pour être mieux visible la nuit, à moins que je ne me bricole un truc plus glamour :p. Et pour les jours plus froid, j’ai repéré les noir et argent Velib’, faut que j’aille voir ça de plus prêt ^^.

Bref, si vous n’avez pas encore d’abonnement chers parisiens et autres habitants des villes où il existe un service de location de vélo, je vous suggère de remédier à ça, c’est tellement mieux que le bus ou le métro quand il ne pleut pas (trop).