Digne Aigle de la Neuvième Légion

l_aigle_de_la_neuvieme_legionEn allant voir L’Aigle de la Neuvième Légion, et au vu d’une certaine kitschitude de l’affiche, je m’attendais à un sous peplum dopé en testostérone pas bien intelligent, pas bien subtil, mais efficace.
Là encore j’ai mis à côté, mais cette fois ci ce fut une excellente surprise (une nouvelle preuve qu’il faut oser tenter).

Au lieu de nous servir les habituelles immenses batailles, le scénario se concentre sur un Centurion en particulier (qui a oublié d’être moche) et propose un regard intime, anecdotique et pourtant prenant, une sorte de gros plan sur un coin de l’empire romain.
Ce qui en ressort est une histoire attachante, merveilleusement mise en images et en musique, dépaysante, pas très riche en fond certes, mais riche néanmoins de force, de suspens, de sentiments, de voyage, d’aventure…
Pourtant réaliste, il emmène le spectateur dans des contrées lointaines peuplées de personnages étranges, et c’est probablement ce mélange en plus de l’axe très esthétisant qui donne un résultat plus que séduisant.

On en a plein les yeux sans effets spéciaux ostentatoires pour autant, on retrouve peut-être ainsi un cinéma plus authentique – un peu old school? – mais quoi qu’il en soit qu’on aimerait rencontrer plus souvent.