Le Flingueur d’états d’âme

le-flingueurTatataaaaaam, Jason Statham.
Heureusement qu’il y a des affiches, parce qu’on n’a juste pas du tout vu passer de bande annonce pour Le Flingueur avec notre Mister Action préféré.
Prêts à tout, on a dégotté une des rares salles – toute pourrie – où il passait dès sa sortie, preuve supplémentaire de l’éventuelle bouse… même pas peur :p.

Et bien, hum, Mister Action se la joue ici Mister Reflection, puisqu’au lieu d’être centré sur l’action le sujet rentre dans l’intimité d’un tueur à gage.
L’action néanmoins est là, parsemée avec style – rhaaa l’attitude flingueur c’est sexxxyyy. La réalisation est soignée, l’ambiance travaillée même si elle n’invente rien.

Et justement, ceci s’explique sûrement par le fait que c’est un remake d’un film de 1972 avec Charles Bronson qui semble avoir donné les codes du genre tueur solitaire à l’époque.
Hommage, touche rétro, classe, sobriété et distinction avec cette pointe de charme, Statham est parfait dans son rôle. Mais soyons honnête c’est loin d’être captivant, et j’en connais même un qui a été déçuuuuu (il a manqué d’action que voulez-vous :p).

A voir pour ce que j’ai appelé à la sortie « les belles attitudes d’action » et pour le charme de cet action english man qui réussit à être crédible en brute dotée d’un cerveau (et dieu sait si c’est rare), mais pas forcément au ciné, juste sur une belle télé, un soir de vacuité :p.