Un jour j’irai à Black Rock City avec toi

hector_santizo_chateau-roulotte Je lis quotidiennement des flux RSS, sortes de flux d’informations livrés à e-domicile pour les non-initiés, notamment pour puiser de l’inspiration ça et là.

L’autre jour, je tombe sur cette image :

Coup de cœur immédiat sur cette espèce de château-roulotte issu d’un photomontage selon moi. La petite fille à la fois rêveuse et aventurière que je suis encore adorerait avoir ça, mais ça n’existe pas me dis-je…

Sauf qu’à y regarder de plus près, l’auteur de cette image – Hector Santizo – est photographe. J’ai du mal à penser que ceci n’est pas le résultat d’une habile création numérique.

Je scrute donc le site du monsieur à la recherche d’une explication et finit par croire à l’existence de cette étrange chimère : ce cliché a été pris lors du Burning Man.

J’ai découvert le Burning Man grâce à un reportage il y a quelques années de ça.
J’avais forcément été interpellée par le concept : un rassemblement artistique vraiment hors norme – qui a lieu annuellement à la fin Août dans le désert du Nevada, loin de l’art qui se prend au sérieux – non ce n’est pas la FIAC, mais une réelle expression personnelle ouverte à tous et surtout à tous les esprits (très) ouverts.
Simplement j’avais quand même une certaine appréhension, le côté sex-drug&rock’n’roll ou un peu hippie c’est moyen mon truc et j’avais gardé cette idée depuis le reportage que ce n’était, dirons-nous, pas tout public, genre « fréquents échanges corporels » et ça merci mais j’ai tout ce qu’il me faut à la maison.

Mais les clichés de ce Hector Santizo m’ont fait me repencher sur le sujet, furieusement attirée par cette beauté d’un monde presque alternatif, une autre dimension qui apparait au final assez douce dans le travail du photographe.

En consultant le FAQ de l’évènement, je me rends compte qu’on peut y venir avec des enfants – en toute logique ça ne doit donc être pas si méchant.
Ce n’est en revanche pas un évènement ouvert au public, dans le genre expo où tu passes et tu repars. Non, il faut acheter ton entrée, 360$ (le truc dure une semaine, c’est pas si cher donc quand on y pense) à l’heure où je vous parle. A mon avis ils veulent éviter les voyeurs (vu qu’apparemment pas mal de gens sont moyens habillés), mais c’est un bon moyen de garder l’essence, la force de l’évènement : t’y vas pour le vivre à fond ou t’y vas pas.

des statues à la Dali, des installations surréalistes, des fusées, du steampunk,…
tant de choses que j’aime

Ça m’a certes l’air de demander beaucoup d’organisation (de quoi dormir, se nourrir, etc… au milieu du désert) et moi et le camping en plus ça fait 12, mais ça doit être une expérience inoubliable, tellement forte en inspiration justement et surtout tellement surréaliste.

Alors oui, j’aimerais bien un jour y aller, voyager dans cette sorte de film de science fiction inspiré pour quelques jours, me déplacer en art car, créer mon personnage pour l’évènement, découvrir les Burners,…
L’avenir dira si j’irai un jour à Black Rock City (nom de la ville éphémère créée pour l’occasion) ou pas.

  • Elgringo

    Pour avoir participé une année à ce monument du festival artistique, je ne peux que te conseiller de le faire au moins une fois.

    Certes, c’est space, certes il faut assez de tune pour y participer, certes il faut vraiment se déconnecter du monde réel..

    Mais quelle aventure….

  • http://www.h2-blog.com/ Anne-Laure

    mon dieu, il va me falloir plus de détails!! raconte, explique, toussa