Ninja Assassin m’a pas tueR

Ninja AssassinIndices : sorti la semaine dernière mais directement dans une toute petite salle, entendu parlé nulle-part, LUI super à fond pour aller le voir viiite («avant qu’il ne disparaisse, parce qu’il ne va pas rester longtemps »)…
Je suis donc aller voir Ninja Assassin à reculons…

… et puis j’ai maudis LUI au début du film, qui commence donc par du découpage au sabre bien BIEN gore, avec des bouts de corps un peu partout et du sang qui gicle dans tous les sens – tout ce que je déteste…

… mais cette introduction passée, le film s’est développé, avec son étrange mélange de scénario à la NCIS ou que sais-je du genre et d’une chinoiserie.
Juste improbable ce truc… original c’est certain, mais avouons-le très souvent mauvais.
Mais passons, oui il y a du très mauvais de ce côté, mais il y a aussi étrangement du très bon – dans son genre hein.

Je passerai rapidement sur le physique du héros, qui au début a été ma seule consolation (bah quoi, je cherchais des points positifs :p), pour parler des excellentes scènes d’actions – comme je n’avais pas vu depuis très longtemps.
Si on met donc de côté la boucherie (qui plaira à certains, et qui n’oublions pas est super cohérent avec le sabre puisque c’est effectivement censé faire ça avec le corps humain – glups) et il n’y en a pas tant que ça au final (je dirais 15-20%), les scènes d’actions sont juste sublimes.

Je ne sais pas si l’acteur principal fait lui même les cascades, mais peu importe, les chorégraphies des combats et autres poursuites sont très impressionnantes et terriblement prenantes aussi.
En plus de ça, certains plans sont très esthétiques, voire graphiques à la bande dessinée. Bref, très chouette. Chouette aussi les effets spéciaux bien faitspour, entre autres, le traitement de la furtivité des Ninjas.

Si le film s’était limité à ces scènes et fait fi du reste, notamment du grand LOL final ça aurait été mieux mais bon.
Pour ceux qui aiment les films de Ninjas sanglants il me semble que le cru n’est pas mauvais du tout. (Ah et LUI a A-DO-RÉ mais ça on s’en doutait).