Lenteur in The Mist

The MistAu visionnage de la bande annonce de The Mist d’après Stephen King, je me suis dit pourquoi pas.

Certes ça semblait être un film fantastique genre attaque de « monstres » mais j’avais cru reconnaître des pseudo chauve-souris (et j’adoooooore les chauve-souris) et puis il y avait l’air d’avoir de l’action alors qui dit action dit « j’y vais ».

Bien mal m’en a pris de me laisser encore duper par une bande annonce…

Ce film se traîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîne c’est un truc de dingue… au départ ça passe, je me suis même dit « ils prennent le temps d’installer l’action, c’est bien cet effet tranquille rien ne se passe, ça tranchera bien avec la suite ». Bah j’ai pas vu le moment où c’était censé être moins mou du j’nou… Certains diront que ça aide à faire monter la pression, ce qui est potentiellement probable sauf que moi j’ai pas eu la pression 1 seconde.
Les monstres sont moitié carton-pâte moitié j’ai appris à faire de la 3d alors je m’en sers, les mini-drames successifs sont amenés à l’arrache, le on marche dans le brouillard souligne le cheap du film. Le tout est grotesque.

Si on a pas peur du grotesque voir qu’on aime bien ça, pourquoi pas. Reste à savoir si vous ferez parti de ceux qui rient de bon coeur aux moments kitsch ou alors de ceux qui seront outrés par le non-respect des non-initiés aux films de série B.
Je dois au moins reconnaître l’originalité du scénario, certains non-conformismes à la morale américaine et l’intention (un peu ratée mais bon…) de regard sur l’espèce humaine.
Comme Benj (qui a aimé et a mal pris ma crise de fou-rire à la sortie) m’a dit « faut savoir ce qu’on va voir, quand on va voir un film de monstres c’est dans ce style ». Je ne suis que moyennement d’accord, partant du principe que ça aurait pu être moins cliché et mieux traité mais il n’a pas complètement tort…